Le jour de ma mort.
Je débute volontairement cet article par un titre qui fait réagir, voir frémir. Non pas à l’occasion de la Fête d’Halloween qui approche, et dont je ne fais le lien qu’à l’instant, mais parce que j’espère qu’à la fin de votre lecture, votre regard sur la mort sera plus doux.
C’est aussi pour moi qui écris, un bon moyen de lâcher des craintes, d’exprimer des souhaits et d’avancer plus en conscience sur le chemin de la Vie. Une forme de thérapie que je ne peux que vous inciter a expérimenter.
Je précise que je suis en pleine santé, et que cet article ne fais pas suite à une maladie ou autre expérience difficile.
Mais après tout, qui peut prédire le jour de sa mort…
Je décide alors de me plonger dans cette réflexion, non sans difficultés, parce qu’il reste un sujet que nous préférons occulter.
Et pourtant, je me rend compte qu’au fil de cette introspection je me sens plus légère, et que la mort n’est plus un sujet aussi lourd et sombre qu’il ne l’était auparavant. Comme si je m’étais déchargée de ce poids, comme si l’épée de Damoclés au-dessus de ma tête n’était désormais qu’une chimère. Parce que la mort n’est qu’une étape de la Vie…
Je me questionne tout d’abord sur ce que j’ai accompli jusqu’ici. Et si je devais mourir demain, quels seraient mes regrets ?
Je me rends soudain compte que j’ai vécu comme si je n’allais jamais mourir, car ma présence au Monde n’a jusqu’alors pas était totale.
Si je devais mourir demain, je regretterai de ne pas avoir été au bout des choses, tant sur le plan personnel que professionnel, par timidité, par crainte du regard des autres, par manque d’assurance,…
Je regretterai de ne pas avoir suffisamment apporté à mes enfants les clés en ma possession pour vivre en harmonie avec le Monde, mais surtout pour révéler leur plein potentiel, s’éveiller et s’épanouir, ainsi que la foi et la confiance en la vie qui m’anime à chaque instant.
De ne pas avoir suffisamment échangé avec elles sur ces sujets, simplement parce qu’elles sont encore si jeunes, et que je me disais, de cette prétention alors inconsciente, que j’avais le temps de le leur enseigner, de les accompagner…
Je regretterai de ne pas avoir appris à m’accepter pleinement telle que je suis, de ne pas avoir réussi a être pleinement authentique et pure dans mon rapport à moi-même et aux autres, simplement parce que je n’avais pas compris que ce que je suis là, maintenant, est exactement, et de manière juste, ce que je DOIS être ! La perfection de ce que dois être mon incarnation pour m’éveiller à ce que j’ai a apprendre et a expérimenter en cette Vie.
Alors tout s’éclaire, et se sont les yeux pleins de larmes que je réalise que j’ai le choix, MAINTENANT, d’être, de faire, de ressentir, de partager, d’aimer, d’expérimenter, de vivre de la manière dont je le souhaite.
De lâcher ce qui n’est qu’illusions pour enfin ÊTRE.
L’authenticité est une des valeurs que je porte dans mon coeur, et mon travail de créations avec HappyAngel Créations en est le reflet.
Je décide alors que cette valeurs se reflétera aussi sur mon Être, sur mon Âme.
Je décide d’oser me réaliser pleinement, en tant que femme, en tant que maman, en tant qu’entrepreneuse, en tant qu’Être spirituel venu vivre cette magnifique expérience sur Terre.
Je décide de faire aujourd’hui ce que je n’ai pas osé faire hier, parce que demain sera peut-être trop tard.
Je veux avancer sur mon chemin sans retenue, en osant prendre ma place et décider que ma place sur cette Terre est légitime. Moi qui me suis toujours mise en arrière-plan, position que je justifie par mon tempérament réservé derrière lequel je me cache depuis si longtemps; et de lâcher ce sentiment d’infériorité.
Des sentiments si profonds et si lointains que je réalise aujourd’hui que mon corps en est le reflet; une apparence frêle et fragile.
La volonté et l’objectif que je me suis fixée depuis plusieurs jours qui est de prendre 10kilos me fait alors écho… Est-ce le fruit de cette prise de conscience ?
Le monde matériel est le résultat de ce qui EST dans l’invisible… Nous matérialisons sur Terre nos pensées, tout à un sens… Je rassemble les pièces du puzzle de ma vie et réalise que j’ai créer chacun des aspects de ma réalité, et qu’aujourd’hui il est temps de créer en conscience cette réalité. C’est ainsi qu’il nous est offert de vivre la Vie de nos rêves !



Malgré les tumultes que nous expérimentons actuellement, je suis de plus en plus confiante, et c’est un paradoxe que je ne sais expliquer…
C’est en conscience que j’ai confiance en la Vie !
Maintenant que ces mots sont posés, je souhaite me confronter à cette réalité. Mon corps physique est éphémère, comment imaginais-je le jour de ma mort ?
Un flash me vient alors à l’esprit… Une cérémonie en pleine Nature, de belles montagnes à l’horizon, mes proches en rond, tout de blanc vêtue, des couronnes de fleurs blanches dans les cheveux, se recueillant autour de rituels pour célébrer la Vie. Une célébration de coeur, remplie d’Amour et de Paix. Parce que la Vie est belle, et qu’elle ne s’arrête pas à l’heure de la mort.
Je leur demande alors de garder leur coeur ouvert, pour capter ce que j’aurai à leur transmettre, de manière subtile, de là-haut…
Le lien ne sera pas coupé, et restera intact pour l’Éternité.
Puis le moment sera venu de répandre les cendres, en pleine Nature, au gré du vent…
Recueillement et prise de conscience, nous ne sommes qu’Un.
Je me sens si émue d’imaginer cet instant au cours duquel la mort ne pèse plus comme un couperet mais est l’occasion de se réunir et célébrer la Vie !
Sachez que tout cela est possible, le choix d’une cérémonie originale, le choix de répandre les cendres et de vivre cette étape avec légèreté. Sarah Dumont en parle parfaitement dans le podcast « Accueillir la mort dans nos vies » et sur son site happyend.life.
Maintenant que mes souhaits sont exprimés, je prend une grande inspiration, et à l’expiration je me décharge des peurs, des angoisses et des illusions qui me pesaient jusqu’alors.
Je suis sereine !
Peu m’importe l’image que j’aimerais que les gens aient de moi après mon passage, ceci n’étant qu’un besoin de reconnaissance de l’ego.
Non, moi ce qui m’importe, c’est ce que j’aurais laissé dans le coeur des gens qui auront croisés mon chemin.
Alors je décide d’oeuvrer dés maintenant, pour que les traces que je laisserai sur Terre soient lumineuses, éclairantes, inspirantes et pures.
Et parce que je ne veux plus vivre dans la culpabilité de ne pas être à la hauteur, de ne pas être assez bien, de ne pas donner autant que ce que je souhaiterais donner, je lâche prise et accepte pleinement ma condition d’Être humain.
Je ne suis pas parfaite, selon ma perception de la perfection, mais je l’accepte et je fais de mon mieux à chaque instant. Il n’y a pas de hasard, les choses sont ce qu’elles doivent être.
La vie est une école,
la plus belle école qui soit…
C’est avec une grande humilité et une immense Joie de vivre que j’achève cette introspection.
Je suis heureuse de l’avoir accomplie car dorénavant mon rapport à la vie sera totalement différent. Tout simplement parce que j’ai ôté mes oeillères et remplacé ma paire de lunettes par les yeux de la pleine conscience, et ça c’est un sacré cadeau !
La vie est savoureuse, et je décide de la goûter avec tous mes sens !
Offrez-vous ce présent…
Je vous pose alors la question:
Et vous, avez-vous songé au jour de votre mort ?
« A penser anxieusement au futur, nous oublions le présent, de telle sorte que nous finissons par ne vivre ni le présent ni le futur. Nous vivons comme si nous n’allions jamais mourir et mourrons comme si nous n’avions jamais vécu… » Le Dalaï-lama
« Nous ne sommes pas des Êtres humains venus vivre une expérience spirituelle. Nous sommes des Êtres spirituels vivant une expérience humaine. » de Theilard de Chardin